
« L’incendie dévastateur d’aujourd’hui aura privé de nombreuses familles du peu d’abri et de dignité qui leur restaient. Il s’agit d’un autre rappel horrible que les enfants coincés dans les camps de Cox’s Bazar font face à un avenir sombre. »
Jeudi matin, un incendie s’est déclaré dans un camp de réfugiés rohingyas dans le district sud de Cox’s Bazar au Bangladesh. Dans ce bidonville, plus de 400 maisons ont été détruites par les flammes. 3 500 réfugiés seraient maintenant sans-abri.
More than 550 shelters home were burned in a fire that swept through a #refugee camp in Cox's Bazar https://t.co/fyZWRLDHi1 pic.twitter.com/DPeV7w2tvQ
— Ds Sourav (@TheDsSourav) January 14, 2021
Pour Onno van Manen, directeur national de Save the Children au Bangladesh, « c’est un autre coup dévastateur pour les Rohingyas qui ont enduré des épreuves indicibles pendant des années ».
« Depuis 2017, plus d’un million de réfugiés rohingyas, dont la moitié sont des enfants, ont vécu dans des camps exigus après avoir été violemment forcés de quitter leur domicile de l’autre côté de la frontière au Myanmar pour échapper à une violence inimaginable. L’incendie dévastateur d’aujourd’hui aura privé de nombreuses familles du peu d’abri et de dignité qui leur restaient. Il s’agit d’un autre rappel horrible que les enfants coincés dans les camps de Cox’s Bazar font face à un avenir sombre avec peu de liberté de mouvement, un accès insuffisant à l’éducation, la pauvreté, de graves risques d’abus, y compris le mariage des enfants. En termes simples, malgré les efforts incessants des communautés humanitaires, un camp de réfugiés n’est pas un endroit où grandir un enfant. »
Cox’s Bazar est l’un des districts les plus pauvres du Bangladesh. Là-bas s’étend le plus grand camp de réfugiés du monde. Il abrite plus de 860 000 réfugiés rohingyas.
M.C.
Crédit image : Djohan Shahrin / Shutterstock.com